À propos

On peut aimer la ville pour ce qu’elle a toujours été, un ensemble bâti, plus ou moins harmonieux, au sein duquel des femmes et des hommes font société.
On peut aussi aimer la ville pour les réponses qu’elle apporte aux nombreux questionnements d’une époque qui semblait pourtant, avec elle, vouloir prendre ses distances.
Et la ville aujourd’hui de revenir sur le devant de la scène et de s’imposer comme un cadre privilégié de réflexion et d’action.
Elle aura pris soin, au préalable, de faire moisson d’idées et de réponses concrètes dans des domaines aussi variés que la santé, en ouvrant son cœur à tous les acteurs impliqués dans la nécessaire refonte de nos systèmes de soins, la technologie, en mettant à disposition d’irremplaçables champs d’expérimentation, le tourisme, qu’elle entend bien rénover notamment par l'apprentissage de tous aux ambiances urbaines, la création artistique, à laquelle elle ouvre grand ses espaces ou encore l’entreprise, avec qui elle noue des partenariats inédits et prometteurs.
Sans négliger, bien entendu, parmi d’autres secteurs d’activité, celui des architectes et des urbanistes, ses concepteurs, qu’il faut plus que jamais laisser libres parce qu’ils construisent pour l’éternité et qu’au regard du temps notre époque n’a pas forcément raison.
Des clés, la ville en dispose aussi pour une réflexion sur elle-même mais dans le cadre bien ajusté d’une politique de la ville dynamique, entrepreneuriale, à l’exact opposé des politiques d’assistanat et de colmatage.
Des idées, enfin, elle en a un plein arsenal, pour promouvoir cette fabuleuse industrie du dialogue, de l’échange et de la rencontre qui, avec ses congrès, ses événements, ses festivals, constitue le terrain de connivence par excellence des villes et des entreprises.
Il faut à la ville un langage. Elle doit se munir d’un discours simple, compréhensible, apaisé. Soit à l’image de nos impressions et de nos émois à l’observation du spectacle quotidien qu’elle nous offre.
didier turcan